Compte Rendu du Conseil D'administration

Séance du 9 janvier 2003

La séance du conseil d'administration se déroule en soirée au domicile du Président. Le conseil siège au complet en l'absence de Geneviève Morel retenue par d'autres obligations.

Le conseil entérine les modifications apportées à la composition du Bureau comme suite à la dernière réunion du 5 décembre dernier.

Le conseil d'administration se répartit les tâches du Bureau comme suit :

Président : René Major
Vice-Présidentes : JacquelineRousseau-Dujardin, Chantal Talagrand
Secrétaire : Francis Capron
Trésorière : Corinne Daubigny
Chargés de la cyber-revue : Yann Diener et Geneviève Morel

Une fois établi dans ses fonctions, le nouveau conseil nomme les délégués européens qui seront les " ambassadeurs " du futur Institut des Hautes Etudes en psychanalyse, dont l'association porte le projet. Après concertation préalable avec chacun d'eux sont nommés comme délégués européens :

Belgique : Claude Van Reeth
France : Henri Rey-Flaud
Italie : Sergio Benvenuto
Luxembourg : André Michels
Suède : Per Magnus Johansson

Le nouveau siège social de l'association est fixé à Paris, 23 quai de Bourbon. Corinne Daubigny devra faire transférer la domiciliation du ompte bancaire.

Le conseil décide de la cotisation annuelle : elle est portée à 100 euros avec la possibilité d'un paiement en deux fois. Elle sera de 50 eurospour les étudiants. Le secrétaire est chargé de lancer l'appel pour le recouvrement des cotisations. Une fois ces dispositions réglées, le conseil aborde les questions relatives à l'organisation des Etats Généraux de Rio. René Major intervient et relate au conseil les échanges de correspondances qu'il a eu avec MariaCristina Rios Magalhaes au sujet des discussions qui ont eu lieu à Buenos Aires en novembre dernier concernant l'organisation de la deuxième Rencontre mondiale des Etats Généraux à Rio du 30 octobre au 2 novembre prochain. Le débat portait essentiellement sur le déroulement des futurs E.G., certains étant pour la reproduction du mode d'organisation des E.G. tels qu'ils s'étaient déroulés à Paris en l'an 2000, quitte à lui apporter des améliorations, et d'autres défendant un mode d'organisation en ateliers sansvéritablement de séances plénières sinon en clôture de la manifestation.

En ce qui concerne certaines prises de parole à Buenos Aires sur les deux modes d'organisation de nos réunions, René Major a adressé un courrier à Maria Cristina Rios Magalhaes pour lui faire part de la position de notre Association à ce sujet et pour l'informer des projets auxquels nous travaillons actuellement, tels qu'ils ont été exposés à l'Assemblée générale de novembre dernier.

Faisant suite à cette correspondance, Maria Cristina Rios Magalhaes a répondu par fax à René Major dont voici l'extrait essentiel :

" Le comité de préparation de la Deuxième Réunion mondiale des Etats Généraux de la psychanalyse, à Rio de Janeiro, peut compter sur mon appui et > ma loyauté comme toujours. Cela ne dépend pas de la forme d'organisation > qu'il peut choisir. Il peut compter sur tous les moyens dont je dispose pour > que cette réunion soit réussie je pense que les particularismes sont importants, une fois qu'ils sont une partie de l'universel. Je ne crois pasque les narcissismes, les individualismes, les régionalismes ou les nationalismes de quelques sortes soient un bon destin pour les E.G.P. En qui concerne les particularismes qui occupent la place de ce qui est plus grand, il est très dangereux de fixer notre attention sur quelques manifestations éclatantes, sans écouter des centaines d'autres et sans considérer l'histoire réussie des E.G.P. "

Maria Cristina Rios Magalhaes a adressé une copie de cette lettre aux membres du Comité d'organisation de Rio. Après à cet échange de correspondance René Major a exprimé son mécontentement suite à certaines prises de position à Buenos Aires. Il a insisté sur le fait que le mode d'organisation des E.G. de Paris n'avait en aucune manière nuit à la prise de parole et a rappelé que les Etats Généraux, s'ils avaient été convoqués pour " abolir les privilèges ", cette " abolition " était nécessaire pour mettre en place une "république des talents". Le plus important ne réside donc pas dans le mode d'organisation, mais dans la production de la pensée, de sa circulation elle-même ne dépendant pas exclusivement du mode d'organisation de la prise de parole.

De toutes les manières, au même titre que le comité français de préparation a organisé librement les E.G. de Paris, c'est au comité brésilien qu'il revient d'organiser les E.G. de Rio et cela comme il l'entend. Il ne convient pas d'intervenir pour tenter d'influencer, voire d'interférer dans les modalités d'organisation qui sont sous la seule et entière responsabilité du comité brésilien.

Suite à ce compte-rendu, le conseil d'administration prend la position suivante et déclare de manière unanime :

Aucun groupe ne peut à se prévaloir d'une place privilégiée au sein des EGP. Il serait regrettable qu'il en soit autrement. Seule la qualité du travail mérite d'être distinguée.

Puis, il délibère sur la nécessité qui s'impose de clarifier le statut des groupes qui désirent se rattacher au travail et à la réflexion des E.G.

Après une discussion dans laquelle aucun désaccord ne voit le jour, le conseil décide :

Les groupes de travail qui ont vu le jour ou qui projettent de se mettre en place pour participer au travail de réflexion de Rio devront, pour être reconnus comme tels :

Déclarer leur existence au bureau de l'association par l'intermédiaire de Yann Diener qui transmettra ces déclarations au Président.

Ces groupes devront justifier de leur existence sur la base d'un projet ou d'un argument de travail se rapportant aux thèmes choisis par le comité brésilien de Rio, ces arguments devant être conformes à l'esprit de l'appel aux états généraux lancé par René Major.

Seuls les groupes acceptés pourront dans leurs communications utiliser l'en-tête des Etats Généraux de la Psychanalyse.

Il ne s'agit pas pour le conseil d'administration de limiter la liberté d'association, mais de garantir ce qui jusqu'alors a promu l'esprit du mouvement des états généraux et la pérennité de la réflexion psychanalytique sur le fond et non exclusivement sur la forme.

Chaque groupe peut dans ces conditions minimales et qui resterontminimales se constituer librement. Il n'est par ailleurs nullement obligatoire que les personnes s'associant à un travail de groupe fassent partie ou soient adhérentes de l'association.

Le conseil charge le secrétaire de l'association de prendre contact avec les responsables des groupes déjà mis en place pour les informer de ces nouvelles dispositions.

La liste des groupes reconnus par le conseil d'administration sera communiquée dés que possible et au plus tard après la prochaine réunion du Bureau le 30 janvier.

Le compte-rendu intégral de cette discussion sera consigné dans les documents officiels de l'association et sera mis intégralement sur le site des Etats Généraux.

Pour clore sa réunion, le conseil étudie la possibilité d'inaugurer le travail de " controverses " comme suite aux décisions de l'assemblée générale. Il paraît à tous les membres présents qu'il serait opportun d'organiser des controverses le plus rapidement possible pour répondre à l'actualité internationale. Ainsi se dessine-t-il une controverse sur le tème Pourquoi la guerre ? en février prochain. Elle s'est déjà assurée de la participation de Jean Baudrillard, Jacques Derrida, René Major et Ignacio Ramonet.

Pour ce faire, il faut que le mailing soit prêt prochainement. Une participation financière de 20 euros est décidée comme droit d'inscription.

(10 Euros pour les étudiants). Une pré-annonce de cette manifestation sera présentée sur le site.

Une seconde controverse pourrait être organisée sur le thème du clonage.

Le conseil se termine et clôt ses travaux vers 23h.45.

Pour le conseil.

René Major, Président

Francis Capron, secrétaire