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Atividades na França
Ouverture d'un groupe : COLLECTIF DES YVELINES
Annonce de la première réunion.
GENERATION BANLIEUE
En psychanalyse, serions-nous moins culotté(e)s, que les sans-culottes ?
A Rio, pour les 2nds Etats Généraux de la Psychanalyse, nous sommes invité(e)s à aller témoigner de nos pratiques -effectives-, là où nous nous trouvons.
Peut-être en banlieue.
Attention ! pas forcément dans les cités,
Pas forcément dans les bidonvilles,
pour le sensationnel, c'est pas toujours ça, la banlieue !
En banlieue, c'est plus simplement là où l'on vit,
Loin de la grande ville de province,
Loin de la capitale.
Là où consulter le psychanalyste,
Est conseillé par le médecin généraliste,
Par l'école ou le voisin…
Là où même les enfants placés par la DDASS fréquentent des cabinets de psychanalystes.
Là où l'on écoute les émissions psy. A la télé, la radio,
Là où pour s'informer, on lit les articles des éminents psychanalystes dans les magazines,
(pas seulement féminins).
Là où l'on n'est pas obligatoirement au ban de la société,
Elle court, elle court la banlieue…
Souvent un peu fatigué(e)s,
Un peu déprimé(e)s,
Stressé(e)s, dépassé(e)s et pire parfois par la vie qu'on vit.
Alors on va voir le psychanalyste, s'il y en a un qui s'y est installé.
Et, il y en souvent un maintenant.
L'Offre crée-t-elle la Demande ?
Ou l'œuf la poule ?
Des œufs d'or en est-il encore question ?
D'abord de quoi est-il question : de quelle demande, de quelle psychanalyse ?
Que sont les Etats Généraux de la Psychanalyse ? Anne Geneviève ROGER nous initiera à l'esprit et à la philosophie de ces EGP, mardi 7 Janvier 2003 (20 h 30) au cabinet de Catherine Grangeard (coordonnées ci-dessous) .
Ensuite, un collectif des Yvelines pourrait se réunir une fois par mois jusqu'à la Toussaint 2003, où nous nous envolerons pour Rio et parlerons de notre expérience en banlieue.
Aller si loin pour prendre la parole mérite d'y travailler, de rencontrer nos collègues, d'autres anonymes, et retrouver ce qui nous unit en psychanalyse, (pour ce qui nous divise, on est au courant.)
Un réel effort pour élaborer, exprimer de notre pratique les mots pour dire cette pratique, ici et maintenant. Ceux qui parlent pour les 50°/° de non-inscrits nulle part, silencieux en public traduisent-ils vraiment une réalité qu'ils ignorent pour la plupart ?
Est-ce une affaire de génération ? Avec la démocratisation de la psychanalyse allons-nous vers sa médiocrité ? Pourquoi les " jeunes " psychanalystes se taisent à ce point ? Pourquoi désertent-ils " le milieu " ? Nous en avons bien les uns et les autres une petite idée. A mettre ensemble, à confronter ? Voici notre projet. Voire notre défi.
Par ailleurs,
si le combat social et politique est d'affirmer l'identité de la psychanalyse face aux psychothérapies,
si la nécessité de se démarquer de la psychologie et de la psychiatrie, disciplines voisines -rien n'a changé depuis l'époque de Freud à cet égard- pour affirmer un accès différent et autonome à la pratique de la psychanalyse,
si l'exigence de l'analyse profane est revendiquée par le milieu analytique , alors en intérieur, au sein de ce milieu, pourrions-nous revoir le dogme écrasant, la révérence religieuse qui éloigne tant et tant d'esprits libérés par l'analyse ?
A Rio comme ailleurs, chacun ne parlera qu'en son nom propre, mais préparer ce qu'on y dira réclame que réfléchissent ensemble ceux qui n'ont pas l'habitude de prendre la parole. Que voulons-nous dire de notre expérience, de là où l'on en est de cette expérience ?
Prendre la parole est déjà un acte, un risque aussi. S'exposer, c'est aussi s'exposer à la critique. Les jeunes analystes craignent-ils le rejet au ban des sociétés de psychanalyse, se croient-ils condamnés à demeurer assis sagement sur les bancs de quelque université ou congrès que ce soit ?
Formation, transmission, reproduction autant d'écueils analytiques.
Autant de questions ouvertes également.
La pratique analytique en banlieue mène à s'interroger sur la pratique tout court, entre le spécifique et l'universel.
Pour atteindre l'autre rive, à peine une année..
Pour se joindre à nous le 7 janvier 2003, vous pouvez téléphoner, " e-.mailer " ou venir à l'improviste. Mais venez nombreux !
Catherine GRANGEARD
115 rue de la république
78650 BEYNES
01 34 89 41 01
e.mail : catherine.grangeard@wanadoo.fr
Pour consulter le site des Etats Généraux , prendre connaissance des interventions faites à La Sorbonne, en 2000 et découvrir ce qui se passe en Amérique Latine :
www.etatsgeneraux-psychanalyse.net/
www.estadosgerais.org/
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