Prochain débat proposé par le groupe Axes et Cibles Analytiques : samedi 21 Juin de 15 h 30 à 18 h

TRANSFERTS ET HIÉRARCHIES AU SEIN DES EGP

Prochain débat proposé par le groupe Axes et Cibles Analytiques : samedi 21 Juin de 15 h 30 à 18 h.
à l'Usic 18 rue de Varenne 75007

" VOUS AVEZ DIT "ÉTATS GÉNÉRAUX" ?

Dans le prolongement de la journée "Axes et Cibles" du 24 Mai 2003 au "Jardin des Fées", il nous paraît utile, pour la réunion du 21 Juin prochain :

1) de faire le bilan de ces diverses réunions sur le thème "hiérarchie et transfert",

2) de reprendre la question du sens que nous donnons au terme d' "états généraux" ( souvent avec majuscules, dans une certaine sacralisation ).

Sommes-nous là dans une certaine mythologisation des commencements... et des recommencements ? René Major nous incite à définir nous-mêmes les fondements de ces "états généraux" en évitant les dérives de la mythologisation.

Aussi, après deux demi-journées consacrées à ce thème en général (après-midi du15 mars et matin du 24 mai) et un échange de courriers avec Francis Capron, animateur du groupe " Subjectivus ", nous pensons qu'il est temps d'appliquer la réflexion globale sur ce thème au devenir des EGP.

Dans la mesure où les EGP se sont présentés et prolongés sur l'idée d'une libre parole des psychanalystes et de ceux qui partagent son aventure séculaire, nous estimons que doit être versé au débat, ouvertement et publiquement, la question du transfert et de la transmission des manières de penser et d'agir au sein de la psychanalyse. Si nous avons abordé le problème historiquement et doctrinalement, depuis 3 mois, c'est aussi en vue de comprendre ce qui se passe au sein des EGP.

Est-ce que ce fonctionnement même des EGP 2003 ne demande pas une véritable réflexion ?

D'autres questions sur le "psychanalyser aujourd'hui" demandent aussi à être abordées. La psychanalyse est contestée par les neurosciences, les psychothérapies courtes, la sexologie, etc. ; doit-elle, de ce fait, se replier sur elle-même et, comme le Parti Communiste, se suicider plutôt que de se rénover d'elle-même ? Faut-il vraiment figer la théorie, la clinique et les institutions freudiennes, pour sauver la psychanalyse, les psychanalystes et leurs patients ? Sauf invasion brutale et énorme disproportion du rapport de forces, ce qui n'est pas le cas aujourd'hui, puisque le peuple analytique n'est pas menacé d'asservissement ou d'extermination, le risque majeur couru par la communauté psychanalytique nous paraît être le durcissement doctrinal et la défense tous azimuts de positions acquises, ce qui la conduirait à une mort lente, par anémie et/ou sclérose.

Nous avons l'intime conviction que la psychanalyse ne durera et ne vivra que par un continuel remaniement, ou mieux, par un état "vivant" de sa doctrine, de ses pratiques et de ses institutions.

C'est ce que nous vous proposons de mettre en débat le 21 juin, notamment en formulant quelques questions qui pourraient être présentées aux EGP 2003 à Rio et continuées ensuite à être élaborées.

P.S. : Nous pouvons noter que la psychiatrie française vient elle aussi de tenir à Montpellier du 5 au 7 juin 2003 ses Etats Généraux (site : www.eg-psychiatrie.com). Quelle coïncidence !

Michel Juffé,
Jacques Letondal,
Anne-Geneviève Roger
Email du groupe de travail Axes et Cibles Analytiques : egp-axes@wanadoo.fr