Comme je vous l'ai dit, j'ai été très heureux d'entendre les Brésiliens et Argentins lors de cette rencontre. Cela m'a rappelé les années 1970 en France, où nous pensions (philosophes, sociologues, psychanalystes, etc.) que les problèmes de la famille et de la cité étaient indissolublement liés, et qu'il fallait repenser la psycha à la lumière de la philo. politique et inversement. Malheureusement, chez nous, tout cela s'est éteint ou bien couve sous la cendre. Bien que je ne sois pas psychanalyste, j'ai entrepris depuis quelques années de revoir les concepts fondamentaux de la psychanalyse.

Je vous envoie, en textes joints : 1° un commentaire personnel sur la manière dont j'ai vécu ces EGP ; 2° une proposition de travail en commun que je n'adresse pas seulement aux sud-américains mais d'abord à eux.

Pouvez-vous diffuser ces textes à d'autres collègues au Brésil ? Et puis-je espérer que nous allons commencer un dialogue (sachant que de mon côté je ne suis pas seul puisque je viens d'adhérer à une association qui vient d'être crée, regroupant un certain nombre de psychanalystes dans la lignée Ferenczi > Abraham & Torok) ?

Amicalement,

Michel Juffé
Professeur à l'ENPC et à l'Université de Marne-la-Vallée
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